FNSEA / OMC Jean-Michel Le Métayer envisage des manifestations à Bruxelles ou à Strasbourg
Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, a indiqué dimanche que les agriculteurs européens pourraient manifester à Bruxelles ou Strasbourg alors que l'Union européenne a proposé une réduction des tarifs douaniers sur les produits agricoles dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
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"Je pense qu'il faut que les agriculteurs se mobilisent mais cela ne peut pas être que les agriculteurs français. C'est un dossier qui concerne les 25 Etats membres", a déclaré M. Le Métayer sur France Inter. Si le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, "persiste et si (...) les Américains ne présentent pas les efforts qu'ils doivent faire eux-mêmes dans cette négociation, je pense qu'il faut que les millions de paysans européens se mobilisent et, s'il le faut, se rassemblent pour montrer qu'ils n'acceptent pas la direction dans laquelle on veut les entraîner", a-t-il ajouté. Des manifestations qui pourraient se dérouler "à Bruxelles ou à Strasbourg où l'on a fait à plusieurs reprises des manifestations européennes", a affirmé M. Le Métayer. "S'il le faut, nous saurons montrer ce que nous voulons", a-t-il ajouté, réaffirmant que les nouvelles propositions de l'UE sont une "provocation".
Par ailleurs, au sujet de la grippe aviaire, M. Le Métayer a insisté sur le fait que les pouvoirs publics doivent avant tout "rassurer" le consommateur pour éviter "une terrible catastrophe au moment des Fêtes" de fin d'année. Sur les conséquences financières, M. Le Métayer estime "indispensable" que le gouvernement prenne des mesures.
"J'ai demandé cette semaine à Dominique Bussereau (ministre de l'Agriculture, ndlr) d'anticiper, c'est-à-dire d'évaluer dès que possible les conséquences financières. (...) J'espère qu'il trouvera dans son budget les moyens financiers de le faire. Il n'y a pas besoin de ligne (budgétaire) spéciale", a-t-il précisé. "Le gouvernement doit être capable de trouver des réponses financières adéquates, adaptées pour éviter que la filière volaille panique", a-t-il lancé.
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